Sans arme ni bagage

Maître spirituel reconnu, Anthony De Mello (1931-1987) est " un grand chirurgien de l'âme ", écrit son ami Carlos G. Vallés. Sa compassion lui permettait de sentir à l'instant la douleur présente dans le coeur de l'homme. Formidable conteur, il savait trouver la bonne histoire pour provoquer chez ses auditeurs une prise de conscience salutaire. Anthony De Mello dérange souvent. Il sait mettre le doigt sur les contradictions qui se glissent dans la démarche de foi. Dénonçant toute forme de conditionnement, il a toujours plaidé en faveur de la liberté. Depuis des années, ses livres connaissent un formidable succès. En 1998, le Vatican publiait pourtant une note dans laquelle il mettait les fidèles en garde " contre les dangers présents dans les écrits du père De Mello ". On lui reprochait notamment " un éloignement progressif des contenus essentiels de la foi chrétienne " et de faire une trop grande part à la tradition bouddhiste. Lui-même jésuite, Carlos G. Vallés montre ici pourquoi les enseignements de Anthony De Mello rencontrent un si grand écho à travers le monde et accréditent l'ensemble de son extraordinaire travail de synthèse entre la spiritualité d'Orient et d'Occident.