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Louie

Gerber Alain
Date de parution 21/08/2002
EAN: 9782213613116
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Quand même, j'aimerais bien savoir d'où je tiens cette attirance pour les pistons. Peut-être ce blues à casser les carreaux que Buddy Bolden avait jadis joué devant moi, accompagné par Jelly Roll Morton, dans la maison de Lulu White. D'un seul coup, ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurFAYARD
Nombre de pages414
Langue du livreFrançais
AuteurGerber Alain
FormatOther book format
Type de produitLivre
Date de parution21/08/2002
Poids452 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)3,00 x 13,50 x 21,50 cm
Quand même, j'aimerais bien savoir d'où je tiens cette attirance pour les pistons. Peut-être ce blues à casser les carreaux que Buddy Bolden avait jadis joué devant moi, accompagné par Jelly Roll Morton, dans la maison de Lulu White. D'un seul coup, j'avais eu, sans bien comprendre ce qui m'arrivait, la révélation que la musique n'est pas simplement des cortèges, des Zoulous, des rires, des caresses dans les coins et des noubas chez le coiffeur, mais aussi une solitude et une sorte d'attentat. Du pavillon de Bolden avait jailli une vérité qui faisait peur à voir, mais c'était quand même la vérité toute nue. Le grand Armstrong raconte aussi La Nouvelle-Orléans, l'odeur de magnolia et le riz aux haricots rouges, les docks, le premier cornet acheté à crédit, la fanfare du foyer pour enfants. On entend Satchmo rire, chanter, blaguer. Il descend de scène, il vient nous serrer dans ses bras, nous confier les années de misère où il vendait du charbon à la criée. Et quel diable s'est glissé dans la peau du trompettiste ? Un romancier aux rythmes électrisants, « un homme, écrit Siné, qui prend sa plume et la trempe dans son coeur pour parler de jazz».