Traitement en cours...
Fermer la notification

Toutes nos lignes téléphoniques...

sont actuellement en dérangement du fait de l'opérateur (SFR), qui nous dit mettre tout en œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais mais jusqu'ici n'a pas réussi à le faire.
Nous restons cependant à votre disposition par d'autres moyens pour vous informer.
Si vous souhaitez connaître les dates estimées d’expédition des titres que vous avez commandés, pensez à simplement consulter le détail de vos commandes sur side.fr.
Si vous avez besoin d’une autre information, vous pouvez, selon votre urgence, écrire à notre service clients à france@side.fr ou appeler directement votre représentant ou appeler le 06 34 54 96 63, le numéro d'urgence temporaire que nous avons mis en place en attendant de retrouver notre accueil téléphonique habituel.

Afficher la notification

Écrire les coutumes

Grinberg Martine
Date de parution 30/03/2006
EAN: 9782130555018
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
De savoir oral et de relations directes, les coutumes sont peu à peu devenues des usages écrits. Elles ont alors changé de nature et de statut. L'écrit seigneurial est devenu une preuve juridique, il a ainsi participé à la construction du lien qui un... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurPUF
Nombre de pages216
Langue du livreFrançais
AuteurGrinberg Martine
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution30/03/2006
Poids305 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,70 x 15,00 x 21,70 cm
Les droits seigneuriaux en France, XVIe-XVIIIe siècle
De savoir oral et de relations directes, les coutumes sont peu à peu devenues des usages écrits. Elles ont alors changé de nature et de statut. L'écrit seigneurial est devenu une preuve juridique, il a ainsi participé à la construction du lien qui unit le seigneur et ses dépendants. Il s'est aussi entouré de formulations solennelles, d'une rhétorique s'appuyant sur les institutions et le territoire, intégrant une hiérarchie sociale. Il inscrit les relations de pouvoir dans l'espace, en constitue la mémoire et donne une image déformée du rapport de domination. Parallèlement le rapport de force devient plus tendu à la fois à l'intérieur de la seigneurie et entre celle-ci et le pouvoir royal. Que reste-t-il alors de la culture populaire orale ? Des pratiques, des croyances, tout ce qui a été nommé folklore au XIXe siècle, qu'on ne peut pas penser en dehors de leur rapport avec le pouvoir royal, la seigneurie et l'Eglise. Les changements ne suppriment pas nécessairement ces formes d'expression mais en modifient le sens et leur attribuent de nouvelles fonctions. Une étude très intéressante sur cette longue évolution et la formulation juridique des us et coutumes, un aspect méconnu du passage de la féodalité à la modernité dans le royaume de France : le nouveau statut de la preuve mis en place au XVIe siècle et le formalisme juridique ont bien leur part dans la construction de l'Etat monarchique moderne.