Traitement en cours...
Fermer la notification

Toutes nos lignes téléphoniques...

sont actuellement en dérangement du fait de l'opérateur (SFR), qui nous dit mettre tout en œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais mais jusqu'ici n'a pas réussi à le faire.
Nous restons cependant à votre disposition par d'autres moyens pour vous informer.
Si vous souhaitez connaître les dates estimées d’expédition des titres que vous avez commandés, pensez à simplement consulter le détail de vos commandes sur side.fr.
Si vous avez besoin d’une autre information, vous pouvez, selon votre urgence, écrire à notre service clients à france@side.fr ou appeler directement votre représentant ou appeler le 06 34 54 96 63, le numéro d'urgence temporaire que nous avons mis en place en attendant de retrouver notre accueil téléphonique habituel.

Afficher la notification

La Place des Mères

Gómez Mango Edmundo
Date de parution 22/01/1999
EAN: 9782070754557
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Le titre de ce livre rend d'abord hommage aux Mères de la place de Mai, ces femmes qui commencèrent, au coeur de Buenos Aires, au temps sombre de la dictature militaire, leur ronde autour des disparus : elles se firent connaître dans le monde entier,... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurGALLIMARD
Nombre de pages392
Langue du livreFrançais
AuteurGómez Mango Edmundo
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution22/01/1999
Poids294 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,50 x 11,60 x 18,50 cm
Le titre de ce livre rend d'abord hommage aux Mères de la place de Mai, ces femmes qui commencèrent, au coeur de Buenos Aires, au temps sombre de la dictature militaire, leur ronde autour des disparus : elles se firent connaître dans le monde entier, elles devinrent un emblème du courage, un symbole de "l'apparition en vie". Elles incarnèrent cette force que les mythes, les religions et les poètes ont appelé Les Mères. Ce "motif" parcourt cet ouvrage. Le lecteur le reconnaîtra chez les Furies devenues les Euménides qui hantent le bosquet où se repose Œdipe, chez Célestine, symbole de la passion qui réunit et perd les amants. Les Mères se masquent derrière les Heures, les Fileuses, qui rythment les saisons et trament le destin. Elles n'ont pas une place précise : elles sont les langues mères, qui enfantent les mots ; elles animent la génération des formes des oeuvres et de Psyché. Elles sont la métaphore de ce qui naît, de ce qui vient au jour, de ce qui apparaît. Pour rester proche de l'étrangeté de l'expérience de l'analyse, il n'est pas mauvais de s'exiler dans ce royaume des Mères, des Inconnues, qui hantent l'inquiétude de la littérature. L'analyse, c'est aussi une forme d'exil. Comme les Mères de la place de Mai, la pensée de la psychanalyse vouée au disparu exige que le disparu ait un corps. De cette exigence naît parfois pour l'analyste le besoin d'écrire.