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Connaissance des Pères de l'Église n°87

Date de parution 09/10/2002
EAN: 3260050386081
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
L'un des apports spé­ci­fiques du chris­tia­nisme dans les pre­miers siècles vient de la vision radi­ca­lement nou­velle de l'être humain qu'il pré­sente, celle d'un être humain qui, non seulement est en relation avec son créateur, mais encore qui es... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurNOUVELLE CITE
Nombre de pages64
Langue du livreFrançais
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution09/10/2002
Poids130 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,50 x 15,50 x 23,90 cm
Quelle vision de l'homme au temps des martyrs
L'un des apports spé­ci­fiques du chris­tia­nisme dans les pre­miers siècles vient de la vision radi­ca­lement nou­velle de l'être humain qu'il pré­sente, celle d'un être humain qui, non seulement est en relation avec son créateur, mais encore qui est chris­to­phore, porteur du Christ à ses frères, témoin du Christ à l'image duquel il est configuré dans l'Esprit. On ne mesure pas tou­jours de nos jours le ren­ver­sement de pers­pec­tives qui a, alors, été effectué et qui illustre un des points du numéro pré­cédent de CPE relatif au rapport entre foi et culture.À l'encontre du dua­lisme grec et gnos­tique, les Pères, et en par­ti­culier les plus proches des ori­gines : Ignace d'Antioche et Irénée de Lyon, se sont attachés, comme leurs pré­dé­ces­seurs juifs, à mettre en évi­dence l'unité de l'être humain. Ainsi ont-??ils, à de rares excep­tions près, refusé le mépris de la chair et fait res­sortir l'identité per­son­nelle, la relation de l'être humain à Dieu. Ils ont lar­gement com­menté Genèse 1, 26, ce verset qui évoque la création de l'être humain à l'image de Dieu. Si cer­tains Pères ont cherché à loca­liser cette image de Dieu, Irénée l'a située dans l'être humain tout entier, et Origène a employé cette belle image du puits d'eau vive, pour en rendre compte, comme le rap­pelle Jaime Garcia. D'autres Pères ont éga­lement sou­ligné la dimension tri­ni­taire de cette image qui est l'oeuvre de la Trinité tout entière. Tous ont mis l'accent sur le renou­vel­lement de cette image et ils l'ont parfois exprimé en termes de passage de l'image à la res­sem­blance de Dieu.Par le fait même, ils ont fait un pas de plus pour exprimer la spé­ci­ficité même du chris­tia­nisme et dégager le sens de l'Incarnation. On com­prend, dès lors, pourquoi Ignace d'Antioche, comme le montre Daniel Vigne, fait de l'Incarnation l'axe de son anthro­po­logie : il en va de l'enjeu de cette création nou­velle qui s'effectue dans le baptême et se réalise dans la Résur­rection. Comme le disait Irénée de Lyon en un rac­courci remar­quable et bien connu : « Dieu s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu ». C'est là la Bonne Nou­velle de l'Évangile, une espé­rance qui dépasse toute sagesse humaine.Les Pères, qui ont été les pion­niers de la civi­li­sation chré­tienne. ont su poser les bases de l'anthropologie, à partir de la double réalité de l'incarnation et de la Résur­rection, comme le montrent res­pec­ti­vement Bernard Pou­deron pour les Apo­lo­gistes, Jacques Fantino pour Irénée de Lyon et Fré­déric Chapot pour Ter­tullien et ce n'est cer­tai­nement pas un hasard si le premier traité d'anthropologie chré­tienne est le Traité de la Résur­rection d'Athénagore d'Athènes, comme le rap­pelle Bernard Pou­deron. C'est, en effet, une anthro­po­logie résolu-??ment opti­miste et qu'il est bon de redé­couvrir et de com­pléter aujourd'hui que les Pères ont dégagée de l'Écriture, en réponse aux pro­blèmes de leur temps. C'est à celui des martyrs que nous consa­crons ce premier volet, nous le com­plé­terons par un second traitant de l'époque de la paix constan­ti­nienne. Deux numéros sur la question de l'anthropologie ne don­neront d'ailleurs qu'un aperçu d'un domaine si riche.Marie-??Anne Vannier