Brève histoire philosophique de la notion de vertu en Occident
Peut-on encore être heureux en étant vertueux ?La civilisation occidentale s’est fondée sur l’adéquation entre bonheur et vertu : d’abord chez les Grecs, où la pratique des vertus visait la plénitude de l’âme ; ensuite avec le Christ, où le salut est promis à tous ceux qui suivent ses enseignements. Mais aujourd’hui, la notion de vertu, qu’elle soit conçue de façon unifiée (la vertu) ou plurielle (les vertus), paraît dévalorisée, alors que notre époque consacre la force, l’égoïsme et la démesure.Le livre retrace à grands traits l’histoire philosophique de la notion de vertu, d’Aristote à Jankélévitch, en passant par saint Thomas d’Aquin et Kant. Il ne s’agit ni d’une somme philosophique, ni d’un ouvrage de développement personnel, mais bien d’un essai engagé pour nous réconcilier avec la vertu.
