Les Cosmogonies succèdent à l’Anatomie : Le Bison est mort, survive son oeuvre, fleurissent les éditions, Boris Vian demeure.Il est même tant devenu, comme le prévoyait Raymond Queneau, que son exceptionnelle postérité littéraire méritait d’être mise en lumière et idéalement ordonnée, tout en approfondissant quelques aspects de sa vie et de son inspiration. C’est l’objet de ce livre : explorer les cosmos de Vian, de 1960 à nos jours, selon uneapproche chrono-bio-bibliographique qui fit le succès du premier opus.Deux libraires, deux universitaires et un académicien, plus de 600 images, reproductions de documents et de couvertures des livres de Boris Vian publiés depuis sa mort le 23 juin 1959, 240 pages d’une épopée éditoriale posthume peu commune.Avec la collaboration de Nadège Le Lan et de Marc Lapprand, avant-propos de Pascal Ory, de l’Académie française.« Il n’est pas donné à tout le monde d’être l’enfant de ses enfants, d’être à la fois une sorte de Léonard de Vinci, doublé d’une sorte de Rimbaud, pour réussir, après une vie anthume remplie d’échecs, à devenir une sorte de Boris Vian » (Pascal Ory, avant-propos)