Burn-out, intraduisible en français et pourtant de plus en plus fréquent dans notre cher pays. C'estbien de ce mal-être insidieux dont il est question dans le témoignage de Jean-Michel Bartnicki.Enseignant en classes primaires du Nord, il décrit la lente progression de ce malaise larvaire quil'amènera un jour de janvier 201 2 à quitter sa classe à la seconde où sa conscience bascule dansl'indicible.L'auteur décrit précisément la lente désillusion qui ronge les ambitions les plus farouches. Plutôt quede sombrer dans une funeste dépression, il préfère coucher sa catharsis sur le papier.Puisse-t-elle servir à de futurs enseignants à rester vigilants devant ce fléau des temps modernes.