Ouvrage publié en co-édition avec le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme(mahJ).« Elle avait le goût del’aventure, de l’imprévu, du défi. Hardie dans ses comportements, elle auraitaimé être exploratrice. » Cesont ces qualités qui poussent Denise Bellon à s’initier à la photographie, àpartir en reportage en Europe orientale (1934), au Maroc (1936), en Afrique-Occidentalefrançaise (1939), en Finlande (1939), en Tunisie (1947) et à fonder avecquelques amis la première coopérative photographique. Toute sa vie, elle a exploréla diversité de la photographie avec sa seule intuition, sans s'inscrire dansune école esthétique. Ses photographies sont tantôt humanistes, tantôtdébordantes d’énergie créatrice exaltant la fraternité, la liberté, tantôtaffirmant son goût pour l’étrange, le bizarre, rappelant sa passion pour lesurréalisme.Ses images sont très largement publiées dans des revues et magazinesjusqu’en 1940. Son chemin croise celui de Jacques Prévert, André Breton, MarcelDuchamp, Moïse Kisling, Salvador Dalí, André Masson, Jean Giono, Henry Miller…