Quatre comédiens jouent dans un petit village ; pour figurer la scène, ils ont une planche. Ce sera une célébration de la nature. Ce sont des Parisiens pétris de bonnes intentions qui viennent enseigner les paysans. Du moins dans leur idée. La planche est une satire du discours lénifiant des « gens autorisés », mais on y voit aussi le désarroi de ces gens que tout inquiète un fois sortis de leur « chez eux ». C’est mordant et touchant à la fois.