Céline, la narratrice, tente de renouer le contact avec Léon, son petit garçon de trois ans et demi. Cette approche n’aboutit pas, et Céline repart avec le cœur qui saigne et l’impression d’un gâchis irréparable.Ce petit garçon, Céline s’adresse à lui, tout au long du texte. Que s’est-il passé pour qu’elle baisse les bras et abandonne son enfant ? Elle raconte la solitude d’une petite fille délaissée, sa fuite à l’adolescence, son refuge dans un monde méconnu, à dangerosité aiguë?; le colportage. C’est aussi une plongée dans les années 1980-1990 aux abords des gares parisiennes et la rencontre de personnages détonants.Dans ce roman digne et bouleversant, qui tangue entre sincérité brute et tendresse infinie, Annick Ferrant remonte le mécanisme d’une horloge cassée. Chaque mot porte la mémoire d’une vie cabossée et d’un amour égaré. Une lecture déchirante, puissante, inoubliable.Annick Ferrant a longtemps été bibliothécaire volontaire. Elle s’implique dans les projets littéraires de son département, notamment par le biais de « Lecture en tête », une association mayennaise.
