« Peut-être que le temps était une femme. Elle voulait qu'on la désire, mais jamais qu'on la prenne pour acquise. Dès qu'on s'installe, elle s'échappe ; dès qu'on la poursuit, elle se donne un peu, elle nous allèche... juste assez pour entretenir le feu. »Le temps use toutes choses, mais l'amour, lorsqu'il touche l'âme, semble défier son empire. Est-il illusion de mémoire et de désir, ou trace d'une vérité éternelle ? Les flammes jumelles se rencontrent-elles dans l'instant, ou se reconnaissent-elles parce qu'elles se portent depuis toujours ?