Une exploration des injustices sociales et légales envers les femmes au XIXe siècle
Dans "Les Femmes qui tuent et les Femmes qui votent", Alexandre Dumas fils aborde les questions complexes de la justice sociale et des droits des femmes à la fin du XIXe siècle. À travers une série de cas judiciaires, Dumas met en lumière les insuffisances des lois de l'époque qui, selon lui, favorisent les hommes au détriment des femmes. Il examine des affaires récentes impliquant des femmes accusées de crimes violents, soulignant que ces actes sont souvent des réponses désespérées à des situations d'injustice et d'oppression. Dumas critique la société pour son incapacité à protéger les femmes et les enfants, et plaide pour des réformes légales, notamment le divorce et la reconnaissance des droits des enfants naturels. Il souligne que les lois actuelles ne tiennent pas compte des réalités de la nature humaine et des besoins des femmes, ce qui conduit à des tragédies évitables. En dépit de la gravité des sujets abordés, Dumas parvient à injecter une dose d'ironie et de critique sociale, rendant son argumentaire à la fois poignant et accessible. Son oeuvre appelle à une réévaluation des lois et des moeurs pour mieux protéger les femmes et les enfants, et pour instaurer une justice véritablement équitable.