Pour son nouveau livre, Tavakolian a fouillé dans ses archives non pas pour choisir son meilleur travail, mais plutôtpour déterrer ce qu’elle appelle ses photos « horribles » des débuts de sa carrière, lorsqu’à l’âge de seize ans, ellea commencé à travailler comme photojournaliste à Téhéran. « De la relecture de ces images « horribles », sur fondd’événements à nouveau terribles, ce qui émerge est un clair rite de passage de l’espoir et des rêves de la jeunesse,vers la déception de la réalité et la conclusion qu’il n’y a qu’un seul vrai choix dans la vie. Être attiré par l’obscurité,ou choisir de combattre l’obscurité et d’aller vers la lumière. » (Newsha Tavakolian)