En 1971 Ternaires paraît aux éditions P.J. Oswald. Au cours du temps, l’auteur poursuit son travail sur cette forme ternaire qu’il apprécie. En 2005, il termine ce manuscrit inédit au titre éponyme augmenté d’une trentaine de nouveaux ternaires. Les lecteurs retrouveront des similitudes avec la forme traditionnelle du haïku. Et, comme le rappelle François Wittersheim dans sa préface, « C’est donc bien au détournement d’une forme donnée, celle du haïku japonais, puis à son appropriation et sa renaissance qu’invite la lecture des Ternaires ». (Le dessin de couverture de Fabienne Regnaut)Ces poussières,Là-bas,Vois, le vent les mêle en un seul vertige.*Toi qui nous pousses,Oubli,À continuer encore.*Dis-moi que rien n’existe, ô dis-le moi,Que le seul vrai soit non ce rien,Mais ta parole.