Le regard pour ombre
Le Centre culturel algérien de Paris, en partenariat avec la Société Internationale des Amis de Mohammed Dib, a souhaité rendre hommage à l’artiste que fut Mohammed Dib au sens large du terme.Dans ses derniers livres, l’auteur consacre plusieurs pages à la musique, la photographie, la peinture – un art dans lequel il s’est lui-même essayé dans sa jeunesse –, et ses photographies, prises en 1946 et révélées au public cinquante ans après, ont été exposées dans des lieux prestigieux à travers le monde. Enfin, les aspects picturaux sont évidents dans son oeuvre. Il disait d’ailleurs de lui-même : « Ce qui est sûr, c’est que je suis un visuel, un oeil. Cela ressort dans mes écrits. ». L’exposition qui lui est dédiée pour commémorer le centenaire de sa naissance réunit les peintres qu’il a connus, ses proches dans l’art. Il a manifesté de l’intérêt pour le travail de chacun et parfois écrit sur leur oeuvre. Sont présents aussi des artistes contemporains que sa langue puissamment évocatrice a inspirés.
