Au début des années 70, Danièle et son mari se sont lancés, sans argent, sans expérience, et avec beaucoup d’inconscience, dans la périlleuse aventure de rénover une fermette en ruine du sud-Vendômois. C’était l’époque où les « Parigots » en mal de campagne recherchaient des résidences secondaires et, selon les voisins, « cassaient tout, puis repartaient pour toujours en abandonnant un champ de gravats »...Mais ces deux là, opiniâtres et tenaces, n’ont jamais cédé à la tentation. Après trente ans de travaux d’Hercule, ils ont fini par restaurer et aménager leur maison en respectant scrupuleusement les contraintes du style régional. La retraite venue, ils y passent beaucoup de temps seuls, en famille ou avec les nombreux amis à qui ils ont appris à aimer ce coin de France.Ils ont d’abord considéré leur entourage paysan avec amusement et un peu d’ironie moqueuse, avant de découvrir la profonde richesse humaine, la chaleur et l’amitié indéfectible de ces ruraux du Loir-et-Cher, taiseux, pudiques et fidèles, et de s’en faire de solides amis... Peu à peu, ce « pays » vendômois est devenu le leur. De puissantes racines les attachent désormais à ce petit coin de terre auquel ils se sentent appartenir, profondément.Dans ces pages qui se lisent comme un roman, l’auteure brosse de petits tableaux pleins d’humour et en forme de chroniques décrivant les voisins, les artisans, les amis, et la découverte progressive de leur fidélité et de leur chaleur humaine...Bref, c’est drôle, mais c’est surtout une vraie déclaration d’amour aux habitants du Loir-et-Cher et à cette terre vendômoise qui a su les conquérir.
