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Atmosphères

Caudron Virginie
Publication date 21/02/2020
EAN: 9782916601441
Availability Available from publisher
A la fin du XIXe siècle, le hameau de Petit-Fort-Philippe vit un relatif isolement, séparé du centre-ville par une zone de campagne. En 1876, la Compagnie du Chemin de fer du Nord réalise la jonction entre Calais et Dunkerque, via la gare de Gravelin... See full description
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Common books attribute
PublisherATELIERGALERIED
Page Count64
Languagefr
AuthorCaudron Virginie
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date21/02/2020
Weight290 g
Dimensions (thickness x width x height)0.50 x 26.00 x 20.00 cm
Petit-Fort-Philippe, 1890-1930
A la fin du XIXe siècle, le hameau de Petit-Fort-Philippe vit un relatif isolement, séparé du centre-ville par une zone de campagne. En 1876, la Compagnie du Chemin de fer du Nord réalise la jonction entre Calais et Dunkerque, via la gare de Gravelines toute récente. Rapidement le train relie Paris à la Côte d’Opale. La communauté de pêcheurs de Petit-Fort-Philippe s’ouvre alors à de nouveaux protagonistes : les touristes. Le hameau devient une station balnéaire animée, ce dont témoignent les premières cartes postales.Parmi les voyageurs, de nombreux peintres parcourent la côte, leur curiosité les amène au port pittoresque « du Petit-Fort ». Sur le delta, un ciel opalescent se reflète dans les eaux confondues du fleuve et de la mer du Nord. Les artistes tentent de saisir cette atmosphère changeante par des procédés spontanés. Thomas Bush- Hardy séjourne à Boulogne-sur-Mer et vend ses aquarelles aux touristes anglais, Henri-Eugène Le Sidaner gravite à partir d’Etaples et médite devant des paysages désertés, Georges Maronniez revient chaque été à Wissant armé de son chevalet et de son appareil photographique.André Derain peint encore, en 1934, les abords du chenal dans une ambiance lourde aux tonalités sourdes. Il annonce l’intérêt constant pour ce paysage, des artistes de la seconde partie du XXe siècle, a commencé par Eugène Leroy : « La mer de Gravelines fut le lieu fécond où j’ai pris, pour la première fois, conscience d’une réalité vaste qui échappe au motif, où la lumière construit tout ».