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Willy Mabrut du réduit de Saint-Genès-Champespe au maquis de Bourg-Lastic – 1944-1945

Serre Michelle
Publication date 01/10/2019
EAN: 9782915257908
Availability Available from publisher
Lorsqu’on évoque les « Grands Rassemblements d’Auvergne » de la fin de la Seconde Guerre mondiale (premier maquis de France en importance), c’est systématiquement celui du Mont-Mouchet qui vient à l’esprit. Oubliant, notamment, qu’entre le 20 mai et ... See full description
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Common books attribute
PublisherGALIPOTE
Page Count224
Languagefr
AuthorSerre Michelle
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date01/10/2019
Weight359 g
Dimensions (thickness x width x height)0.20 x 14.80 x 21.00 cm
Lorsqu’on évoque les « Grands Rassemblements d’Auvergne » de la fin de la Seconde Guerre mondiale (premier maquis de France en importance), c’est systématiquement celui du Mont-Mouchet qui vient à l’esprit. Oubliant, notamment, qu’entre le 20 mai et le 13 juin 1944, 4 000 à 6 000 volontaires ont répondu à l’appel des responsables FFI d’Auvergne en rejoignant le camp de Laspialade, sur la commune de Saint-Genès-Champespe (63), que dirigeait Willy Mabrut (alias « Tonton »), chef du maquis de Messeix/Bourg-Lastic.Un fait historique, curieusement oublié, que Michelle Serre a réhabilité en 2017 dans son livre intitulé La Région de La Bourboule et du Mont-Dore pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans ce nouvel ouvrage, elle confirme l’importance de ce regroupement qui, faute d’un armement suffisant, décida de sa dissolution avant que les troupes allemandes n’investissent le camp. Cela dit, c’est surtout autour de la personnalité et du rôle du docteur Mabrut, à l’origine de ce rassemblement, que Michelle Serre construit son livre.D’autant qu’après coup, revenu sur Messeix et Bourg-Lastic, il poursuivit le combat en prenant la tête de la Zone III de guérilla. Précisons encore qu’une large partie du livre est consacrée à la rafle de Bourg-Lastic, à l’issue de laquelle, le 15 juillet 1944, 23 personnes ont été fusillées (pour la plupart présentes à Saint-Genès-Champespe) et 25 autres déportées. Une délicate page d’histoire que l’autrice tourne avec un constant souci de précision, l’accompagnant de nombreux documents d’archives.