Gérard Berréby s'entretient avec Aurélie Noury sur ce qui constitue sa première expérience éditoriale, au tout début des années 1980. En décidant de réaliser sur sa seule initiative une édition pirate du livre d'Aragon – alors opposé à tout retirage –, Gérard Berréby soulève plusieurs questions liées à l'appropriation et à l'autoédition : la copie et le faux, la circulation des textes, le détournement, le droit d'auteur, l'édition comme geste politique, la prescription, etc.