"La question du pain à peu près résolue, restent le loyer, le pétrole et l'amour"
Le 21 septembre 1898, jour de ses 31 ans, Jehan-Rictus (pseudonyme de Gabriel Randon) commence son Journal, qu'il tiendra jusqu'à sa mort, le 6 novembre 1933. En cetteannée, l'affaire Dreyfus bat son plein, les embarras de la capitale sont à leur maximum à la veille de l'Exposition universelle et de l'ouverture de la première ligne de Métropolitain. Mais le sujet inépuisable de ce Journal (dont c'est ici le 1er tome) est le personnage sensuel et angoissé que s'est construit Jehan-Rictus : il se raconte avec complaisance et mélancolie…