La Camargue, ses espaces, ses familles… La mort soudaine et inexpliquée d’un homme sans histoires. De traces, aucune… Sauf celles incisées dans la terre du pays, le parcours de celui-ci dans l’Histoire. Le Rhône, qui surveille le quotidien, décide, tel un dieu grec en colère puis calmé, de la course des hommes. Un crime ? Sans doute ; mais pas seulement. Au milieu du chemin, l’art vient s’interposer. Sur fond de drames familiaux et de jalousies trop humaines, le récit est comme le voyage ; directionnel, avec ses hésitations, son questionnement. Mais dans sa mobilité, il apporte la connaissance, et c’est bien. Le récit s’adresse à un public adulte et jeune adulte.