La maison de Mues

Vous avez oublié le tout début du corps. Ainsi parle celle que nous avons côtoyée, celle que nous avons quittée, celle qui, partie devant, nous attend sur le chemin. Mais cette mystérieuse, notre double, notre douce amie-compagne, qui est-t-elle ? L’e´phe´me`re et indispensable placenta. La maison de Mues, suite de poe`mes en prose, installe´e face au paysage, exhume l’histoire oublie´e. Elle conte l’histoire spolie´e. Elle entonne l’histoire retrouve´e. Puis sereine, elle pulse le chant de la chair jumelle d’avant le balbutiement, ouvrante voue´e aux ourses. Et les se´parations font e´criture.