Cet ouvrage est né de la correspondance de Thomas Hirschhorn avec les philosophes Alexandre etDaniel Costanzo, principalement concentrée entre 2014 et 2019. Alors qu’il réalise à cette périodecertains projets emblématiques (on pense notamment à l’exposition Flamme Éternelle, organisée auPalais de Tokyo, Paris, en 2014 et à la Robert Walser Skulptur inaugurée à Bienne, Suisse, en2019), cette correspondance offre à l’artiste suisse l’occasion de préciser ses méthodes de travail, derevoir parfois ses ambitions à l’aune de la réalisation d’une pièce, et de clarifier ce qu’il nomme luimêmeses « plans ». On y retrouve la manière unique que Thomas Hirschhorn a d’organiser unepensée politique, esthétique et sociale, en croisant expérimentations plastiques collectives etlectures théoriques. Il y est toujours question de l’art comme d’un « combat », de la nécessité decréer des oeuvres qui répondent au principe de « non-satisfaction », et de celle de rester « positifface au noyau dur de la réalité ».L’ouvrage est introduit par un court essai de Daniel et Alexandre Costanzo qui isole, réorganise etdéfinit avec précision les termes théoriques, les méthodes et les stratégies esthétiques à l’oeuvredans le travail de Thomas Hirschhorn. Il est accompagné d’un riche cahier iconographique, d’unechronologie et d’un index.Quand les faibles se prennent pour des forts est le deuxième ouvrage que Thomas Hirschhorn(1957) publie aux éditions Macula, après Une volonté de faire (2015), qui regroupait trente-huittextes de l’artiste écrits en français entre 1990 et 2015.Autour de l’ouvrage :- Célébration critique des 20 ans de l’oeuvre-projet Musée Précaire Albinet auxLaboratoires d’Aubervilliers – À partir du 24 septembre 2024