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Eloge de l'inconfort

PEZEU-MASSABUAU Jacques
Publication date 20/06/2005
EAN: 9782863646311
Availability Available from publisher
L’inconfort est communément défini comme absence de confort. Mais cette opposition dépasse de loin la grammaire, et d’abord quant à l’origine des concepts : lequel des deux a précédé l’autre dans notre esprit et convient-il de considérer en premier ?... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherPARENTHESES
Page Count112
LanguageNo language content
AuthorPEZEU-MASSABUAU Jacques
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date20/06/2005
Weight191 g
Dimensions (thickness x width x height)0.80 x 15.00 x 23.00 cm
L’inconfort est communément défini comme absence de confort. Mais cette opposition dépasse de loin la grammaire, et d’abord quant à l’origine des concepts : lequel des deux a précédé l’autre dans notre esprit et convient-il de considérer en premier ? Qu’il naisse ou non du sentiment de son absence, le confort est ainsi un phénomène historique, et n’existe qu’en tant que rapport à un état meilleur ou pire mais de même nature. Il ne saurait se concevoir dans l’absolu, étant seulement la conscience d’un bien-être qui n’a cessé lui-même de varier avec les époques et les civilisations. Plus fortement peut-être que son contraire, car le manque ou la misère se trouvent moins dissemblables, et l’inconfort plus uniformément partagé que les modes de consommation permettant de les combattre. Mais aucun des deux n’est universel, même si certaines propriétés en sont de tous les temps et communes à tous les peuples. Ainsi cet inconfort, nous l’appréhendons de diverses manières, que cet essai voudrait évoquer. Si l’instinct nous pousse à éviter l’inconfort et l’habitude à le dénier, l’existence oblige inversement à le reconnaître. Dès lors ne peut-on l’utiliser sciemment, le détourner et l’exercer au profit d’un avantage qui peut être aussi un plaisir au second degré ? Voire le désirer si l’on sait y trouver une voie vers le bien-être et, faisant un pas de plus, en élaborer un nouvel hédonisme ? Et, par une gestion simultanée du raisonnement et de l’imaginaire, intégrer ces désarrois à notre félicité journalière : évitant certains, transmuant d’autres en agréments, tolérant ceux dont la cause paraît justifiée ? Mais, d’abord, découvrant leur nature et, pour commencer, en les nommant.