Boîtier au nom de déesse (est-ce le fait du hasard, ou unevolonté mythologique des concepteurs ?), le Canon EOS-1 serait-ille dieu des appareils ? Sons vouloir pousser trop loin unecomparaison sans doute osée, il faut bien admettre que ses flancsrenferment de quoi satisfaire tous les appétits photographiques,du volatile au plus boulimique.Professionnel jusqu'au bout des touches, il sait se faireétonnamment simple, presse-bouton, sans souci grâce à sa toucheCLEAR qui le ramène en configuration standard et en faitquasiment un appareil aussi facile à utiliser qu'un compact ; ouau contraire hyper sophistiqué avec des fonctionsparticulièrement évoluées, dont certaines sont toujours uneexclusivité Canon, tel le fabuleux mode DEP qui vous permet detraiter la profondeur de champ avec une aisancedéconcertante.Michel de Ferrières, qu'il n'est plus utile de présenter, a faitle tour de l'EOS-1 et vous dit tout sur les deux systèmes de miseau point, les deux cadences d'armement, les quatre systèmes demesure de la lumière, les six modes d'exposition, les huitfonctions personnalisables grâce auxquelles vous pouvezconfigurer le boîtier selon votre façon de travailler, et biend'autres choses encore.Vous ferez connaissance avec un obturateur qui crève les sommets,l'étonnante convivialité des afficheurs et l'ergonomieremarquablement étudiée de l'interface utilisateur. Vousdécouvrirez un certain nombre d'astuces pratiques que n'indiquepas le mode d'emploi, et aussi de manoeuvres à ne pasexécuter. Bref, vous saurez tout sur ce grand pro de laphotographie, qui sait aussi se faire tout simple pour vousfaciliter le travail.