Lieu de débats, de confrontations, de réflexions menées en commun autour d'une question éducative traitée dans sa dimension internationale, cette revue s'adresse à un public français ou étranger.Dans sa livraison de septembre, la Revue internationaled’éducation de Sèvres réunit des enseignants, des philosophes,des écrivains, des psychanalystes et des sociologues d’unedizaine de pays pour interroger, à partir d’un questionnementsur le plaisir et l’ennui à l’école, ce qu’on attend de l’école endifférents lieux du monde : ce qu’on en attend au jour le jour et« pour plus tard », dans la raison d’être de l’institution, et dansson expérience quotidienne.D’un pays à un autre, que disent les discours « officiels »du plaisir d’aller à l’école et d’y étudier ? Enquête, témoignagesou littérature : qu’en disent les élèves, les professeurs, leschefs d’établissement, les parents ? L’opposent-ils à l’ennui ?Concrètement, quelle est l’atmosphère, quelles sont les pratiquespédagogiques dans les classes, ou les établissements ?L’enquête serait infinie. L’invitation faite à une douzaine decontributeurs accueille une réjouissante diversité et recueilled’étonnantes convergences, dégageant ainsi quelques traitscontemporains d’un dispositif séculaire mondialisé nomméÉcole.Textes de : Maroussia Raveaud (Angleterre), Vera Ireland(Brésil), Karali Pitzele et Pierre-Louis Gauthier (États-Unis),Mona Ozouf (France), Anne Maurel (France), DS Muley etDaya Pant (Inde), Sophie Vayssettes et Eric Charbonnier (OCDE), José Correia et João Caramelo (Portugal),Annelise Høstmark-Tarrou (Norvège), Abdoulaye Elimane Kane (Sénégal)Un dossier coordonné par Laurence Cornu, philosophe,directrice du Département des sciences de l’éducation, Université de Tours