Le cerbère et le minotaure

Pour cette publication je vais au plus près de mon art je me mets à nu graphiquement. Le support de mon travail des réminiscences de ma mémoire, remplie de mythologie personnelle qui exprime ma réalité intime au travers de la quête de soi. Je fouille en moi pour faire émerger l’autre en allant puiser au plus profond?; je fabrique mon identité. Autofiction j’ai entrepris un voyage en moi-même, en entrant et sortant d’une histoire pour donner naissance à un autre voyage. Les motifs les plus banals un moulin à café un grille-pain côtoient un casque grec ou Antonio Machado et entrent en résonance avec mon histoire et celle des autres. Mes créations cueillent le spectateur il est happé par la force tellurique de ma mélancolie je n’impose rien, je laisse à chacun le soin d’y composer son propre récit.Il y a de la violence, de la rage et de la colère dans mes créations, indépendantes de ma personnalité. L’art c’est une atmosphère que j investis et j’y ai plongé comme quand je sautais de la porte d’un Transal. C’est un exutoire de ma vie. Mes créations ne font pas l’apologie de la guerre je ne suis pas responsable de ces panzers qui racontent par eux- mêmes leur propre récit je ne suis que le peintre?; ces formes doivent stimuler l’imaginaire du spectateur et le conduire vers sa propre histoire. Christian Hernandez