Bertrand est philanthrope, c’est son métier. « L’Œuvre de Bertrand » distribue à tire-larigot les sequins dorés créés au cœur de ses écrans. Cela ne change rien à la gueuserie mais l’immense popularité de Bertrand n’en est pas atteinte. Il y a pourtant de la concurrence : le Maire, magouilleur de première, l’ambitieuse Fernande. Sans oublier les religieux ormazdistes des deux Pilosités qui rêvent de le dynamiter. Autour de Bertrand, veille sa garde rapprochée : Marcelle, sincère, fidèle et (pas si) naïve militante ; les jumeaux à tout faire Martin-tine ; l’Agent 22-22 ; le policier Melchior ; et enfin les Elfes, gardes du corps aux gestes imparables venus comme les sequins, du côté profond des écrans. Lesquels sont une frontière : matériel d’un côté, virtuel de l’autre. Et inversement ?
