Gérard Barbin, mineur aux ardoisières de la Pouëze

L’Ardoise est sans doute l’une des richesses économiques les plus connues de l’Anjou. Dès l’Ancien régime on recense de nombreux sites ardoisiers, dont la qualité, la légéreté, l’étanchéité permettent son exportation à travers l’Europe. En 1900, il reste en Anjou douze ardoisières exploitées, qui fermeront peu à peu au cours du siècle.Les cahiers rédigés par Gérard Barbin, mineur de fond sur le site ardoisier de la Pouëze durant 30 ans, permettent de comprendre l’intérêt historique et humain. À travers ce récit, l’auteur nous livre l’histoire de son métier, de la mine et porte un regard de l’intérieur sur un travail qui l’a toujours fasciné malgré la pénibilité et les risques qu’il comporte.Au fil d’une chronologie détaillée et de quatre cahiers thématiques, il nous conduit à la découverte de la vie de ces mineurs d’ardoise, telle qu’elle existait en Anjou dans la seconde moitié du XXe siècle.Le texte est également enrichi de 40 photos exceptionnelles prises au fond de la mine dans les années 1980 par Catherine Manoeuvrier-Barbin, bellefille de Gérard Barbin. Cette photographe publie ici pour la première fois ces images remarquables, témoignage inédit sur les ardoisières de la Pouëze.