Né en 1959, Djamel Tatah a été chef d’atelier aux Beaux-Artsde Paris de 2008 à 2023. Sa peinture met en scène des figures humaines àl’échelle du corps dans des aplats colorés, hiératiques, suspendues dans letemps et plongées dans le silence. Elle met en lumière la façon dont l’humanitépeut s’affirmer comme une présence singulière dans le monde. Cette monographie, préfacée d’un texte de l’historien de l’art François-RenéMartin, présente l’œuvre de l’artiste, où marcheurs, gisants, témoins ouobservateurs, manifestants, souffrants… complètent les figures solitaires qu’ilpeint à ses débuts et composent, de tableaux en tableaux, une chorégraphie descorps où le principe de répétition et de variation s’affirme comme expériencedans la peinture.