(le livre de la Peine-aux-poissons • Tome 2)
Dans Quand la terre fait naufrage, nous retrouvons Jacques Sirbin là où nous l’avons laissé à la fin de Solitudes (le premier tome du Livre de la peine-aux-poissons) avant de le retrouver dans La voile tendue (troisième et dernier tome). Henri Queffélec ne s’est guère étendu sur les sources de son inspiration. Mais il est clair qu’il avait à cœur de composer une ode aux pêcheurs pris dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. Il existe plusieurs façons d’entrer en résistance. Peut-être regrettait-il de n’avoir pas pu combattre, lui le fils d’officier mort pour la France. Son patriotisme s’affiche intransigeant?: il s’engagea sans hésiter dans l’armée dès septembre?1939. Mais il fut démobilisé après la drôle de guerre et la débâcle sans avoir eu le temps de rallier le front...Jacques Sirbin, a quitté sa Haute-Normandie natale, du côté de Fécamp, pour être « replié » en Bretagne et y préparer son bac, alors que se précise, dans ce mois de mai, la fin de la drôle de guerre et le Blitzkrieg allemand qui va mettre la France à genoux en à peine un mois. En l’espace de quelques jours, un jeune homme fait l’apprentissage de l’amitié, de l’amour, de l’exode, de la guerre et entre de plain-pied dans l’âge adulte en refusant de se résoudre à la défaite de sa patrie...Henri Queffélec (1910-1992) né à Brest, écrivain, essayiste. Il est considéré comme le romancier maritime français par excellence du XXe siècle, auteur de plus de 80 livres, dont beaucoup ont été inspirés par la Bretagne natale,la mer et les îles. — L’Association des Amis d’Henri Queffélec et les Éditions des Régionalismes ont prévu de rééditer l’ensemble de son œuvre bretonne et maritime sur la période 2013-2026, à raison de trois ouvrages par an.Avant-propos d’Eric Auphan, président de l’Association des Amis d’Henri Queffélec.