Dans une petite ville de province, une jeune femme, tue les gens qu’elle aime et qui l’aiment. Elle les tue pour leur faire un cadeau pour les protéger de la désillusion fatale obligatoire qu’elle est persuadée leur causer un jour. C’est également pour se protéger, elle. De leur désillusion provoquée. Pour garder intact un moment maximal. Elle se sent traquée, cernée, progressivement. Il se peut qu’elle soit repérée et traquée par celui ou celle qu’elle n’a pas encore tué mais qui a compris le mécanisme fortement pathologique qui la pousse et la fait agir.