entre Danube et Meuse (XIe-XIIe siècles)
Stimulé par ses contacts avec le monde musulman, l'Occident connaît à la fin du IXe siècle un regain d'intérêt pour les sciences du nombre. Actifs artisans de ce renouveau du savoir, les moines réformateurs revisitent alors quelques instruments connus de l'époque gréco-romaine tels l'astrolabe et le monocorde. Entre leurs mains, cependant, ces objets de mesure et d'observation se muent en outils de méditation. À travers les textes, les enluminures et les traités de musique, l'auteur retrace la naissance de cette «?science de la contemplation?» fondée sur les nombres.