Forte de ses 138 milliards de dollars de réserves de change, l'Algérie est bien à l'abri, des secousses que peut à tout moment produire la crise économique mondiale, à la condition de les faire fructifier et de les investir dans des projets d'avenir : celui, par exemple, du réaménagement de son territoire - à travers le repeuplement de ses régions du Sud, censées devenir à moyen terme le nouveau noyau politique et économique du pays où sera érigée la nouvelle capitale - est générateur d'une nouvelle dynamique de développement, de nature à absorber une importante main d'oeuvre qualifiée. Occasion inespérée de faire revenir ses émigrés au pays et ses Harragas (potentiels émigrés clandestins) à de meilleurs sentiments cela permettrait de stopper la véritable hémorragie qui appauvrit la nation. Tout semble bien s'imbriquer dans cette synergie et un débat politique sur la question n'est pas a écarter en vue de relancer l'industrie touristique, notamment au Sud du pays.
