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DOUAUMONT. 24 octobre 1916

Gras Gaston
Publication date 28/11/2025
EAN: 9782758611288
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Le 7 août 1932, le président de la République inaugurait le mémorial du RICM (Régiment d’infanterie coloniale du Maroc) au fort de Douaumont en ces termes : « a inscrit une page glorieuse à son Histoire en s’emparant dans un assaut irrésistible du Fo... See full description
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PublisherLIVRE HISTOIRE
Page Count174
Languagefr
AuthorGras Gaston
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date28/11/2025
Weight-
Dimensions (thickness x width x height)0.00 x 14.00 x 20.00 cm
Le 7 août 1932, le président de la République inaugurait le mémorial du RICM (Régiment d’infanterie coloniale du Maroc) au fort de Douaumont en ces termes : « a inscrit une page glorieuse à son Histoire en s’emparant dans un assaut irrésistible du Fort de Douaumont ». Gaston Gras, alors jeune sergent, relate dans cet ouvrage l’attaque et la prise de la célèbre forteresse, le 24 octobre 1916, à l’issue d’un terrible combat qui marquera un tournant dans la bataille de Verdun.Son récit s’étend sur une période de deux semaines. Il commence à Stainville, le 20 octobre 1916, puis se poursuit avec la montée en ligne. Suivent alors dans un style vivant, quasi journalistique, les pages épiques de l’attaque du fort, sa reprise à l’ennemi qui l’occupait depuis le 25 février, la relève, le repos à Verdun et le retour à Stainville, le 3 novembre.Le lieutenant-colonel Dorey qui était présent au combat explique dans sa préface, combien ce récit l’a « littéralement saisi, empoigné ». À propos des soldats du RICM, héros de cette bataille, il ajoute : « Votre talent a su les peindre tels qu’ils furent, faibles comme des hommes, grands comme l’héroïsme lui-même ».Le RICM, régiment aujourd’hui le plus titré de France, était animé d’un incomparable esprit offensif. Ce fut là son premier grand fait d’armes, pour lequel la Légion d’honneur lui fut remise. « Il n’y a pas eu deux Douaumont », écrit Gaston Gras, « peut-être parce que nulle part ailleurs n’a coulé plus de sang et plus généreux ». Pris et repris, puis reperdu, le fort, cible de l’artillerie allemande, fut définitivement reconquis par Mangin, « le Chef aux mâchoires carrées ».« Avoir fait Douaumont à vingt ans, c’est tout de même un point de repère dans la vie d’un homme J’y pense souvent, à mesure même que vient l’inéluctable oubli et je pense à ceux qui nous infusèrent cette vertu guerrière. »