« I can’t, I won’t let it happen again » pourrait être la complainte de l’espionne bipolaire d’Homeland (la série télévisée américaine, 2011-2020), la seule à voir un ennemi là où tous voient un héros de la nation. Car, Homeland, c’est le 11 septembre 2001, son choc, son trauma, ses effets et son traitement : trouble des frontières, surveillance généralisée, « guerre contre la terreur », ennemi intérieur – auquel le 46e président des États-Unis, Joe Biden, fit référence dans son discours d’investiture. Car plus de 20 ans après, on y est encore. C’est la thèse de la série de bout en bout.