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L’ Immoralité de la croyance religieuse

Collectif, James
Publication date 16/01/2018
EAN: 9782748903157
Availability Available from publisher
On connaît le propos que Dostoïevski fait tenir à l'un des frères Karamazov : si Dieu n'existe pas, alors tout est permis. Une idée apparentée est que les croyances religieuses, qu'elles soient vraies ou fausses, permettent aux hommes et aux sociétés... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherAGONE
Page Count128
Languagefr
AuthorCollectif, James
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date16/01/2018
Weight140 g
Dimensions (thickness x width x height)1.00 x 12.20 x 21.10 cm
L’éthique de la croyance de William Clifford, suivi de La volonté de croire de William James
On connaît le propos que Dostoïevski fait tenir à l'un des frères Karamazov : si Dieu n'existe pas, alors tout est permis. Une idée apparentée est que les croyances religieuses, qu'elles soient vraies ou fausses, permettent aux hommes et aux sociétés qui les entretiennent de s'élever d'une façon inaccessible à celles et ceux qui ne croient pas.D'après le mathématicien et philosophe anglais William Clifford (1845-1879), rien de tout cela n'est vrai. Ainsi qu'il le défend à Londres en 1876 dans une conférence intitulée « L'éthique de la croyance », le déclin de la religion est au contraire l'occasion de rendre l'humanité moralement meilleure. Plus encore : il n'est plus possible de croire sans immoralité.Son texte deviendra vite un classique ; en 1897, William James (1842-1910), philosophe et psychologue, entreprend de le réfuter. Dans « La volonté de croire », il veut légitimer les croyances les plus improuvables, du moment qu'elles répondent à nos besoins passionnels, tel celui « que le monde soit religieux ».Historiquement, la réponse de James emporta la conviction de nombreux lecteurs dans sa tentative de concilier science et religion. Mais philosophiquement, il se pourrait bien que Clifford ait eu raison et que son éthique de la croyance d'après laquelle « on a tort, partout, toujours et qui que l'on soit, de croire sur la base d'éléments de preuve insuffisants » s'avère une boussole pour quiconque n'a pas renoncé à « se servir de son entendement ».