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Les "images astrologiques" au Moyen âge et à la Renaissance - spéculations intellectuelles et pratiques magiques, XIIe - XVe siècle

Weill-Parot Nicolas
Publication date 01/01/2002
EAN: 9782745304490
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Avec la science et l'astrologie, les traductions du XIIe siècle apportèrent aussi à l'Occident l'art des talismans. Vers le milieu du XIIIe siècle, dans le Speculum astronomiae, qui présentait la "science des astres", apparut pour la première fois l'... See full description
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PublisherCHAMPION
Page Count-
Languagefr
AuthorWeill-Parot Nicolas
FormatHardback
Product typeBook
Publication date01/01/2002
Weight1245 g
Dimensions (thickness x width x height)0.00 x 15.00 x 22.00 cm
Avec la science et l'astrologie, les traductions du XIIe siècle apportèrent aussi à l'Occident l'art des talismans. Vers le milieu du XIIIe siècle, dans le Speculum astronomiae, qui présentait la "science des astres", apparut pour la première fois l'expression "image astrologique"; elle désignait un talisman qui ne devrait pas son efficacité à des rituels ou autres signes d'un appel aux démons, mais qui, au contraire, tirerait son pouvoir uniquement des astres. Affirmant la possibilité d'un talisman "naturaliste" et donc acceptable pour un chrétien, cette notion, qui divisa Thomas d'Aquin et Albert le Grand, mettait en jeu chez les philosophes et les théologiens des questions fondamentales comme les relations entre Ars (technique) et Natura (nature), l'hylémorphisme (l'union de la forme et de la matière), ou la finalité même de l'explication scolastique. Notion située aux confins de la science et de la magie, elle radicalisait les problèmes inhérents à l'astrologie, mais aussi à la médecine savante où des sceaux astrologiques, comme celui du Lion (pour les reins), avaient été introduits par Arnaud de Villeneuve et Pietro d'Abano. L'"image astrologique" reflète les altérations intellectuelles profondes qui marquèrent le passage de l'âge scolastique aux temps de la peste, puis au Quattrocento, où put éclore une nouvelle parole magique bientôt soutenue par des spéculations philosophiques renouvelées ou approfondies de Marsile Ficin au médecin valencien Jérôme Torrella.