Anne Barbusse arpente un paysage mouvant que chaque poème recompose en autant de parcelles, de possibles réparations des corps et des solitudes. Dans une adresse émancipatrice – intime et sociétale – à "L'incomplète", l'autrice requalifie les béances en fragments d'existence, en part du vivant aux vibrations salines.« la splendeur des séparations, et la ruine / des maternités, sur fond de marée très basse // tu poses des mots sur la mortification des corps / alors que terre et mer ne te demandent rien »