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Filigrane

Ristat Jean, Blanc Victor
Publication date 25/01/2024
EAN: 9782492908279
Availability Available from publisher
« Filigrane est le fruit de plusieurs années de travail. J’ai tenté, par ce poème narratif, chronique de la vie d’un jeune homme au xxie siècle, de trouver les fils souterrains qui nous rattachent au monde. Des vers « en liberté » nous conduisent de ... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherMANIFESTE
Page Count160
LanguageNo language content
AuthorRistat Jean, Blanc Victor
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date25/01/2024
Weight2 g
Dimensions (thickness x width x height)1.30 x 14.00 x 19.00 cm
« Filigrane est le fruit de plusieurs années de travail. J’ai tenté, par ce poème narratif, chronique de la vie d’un jeune homme au xxie siècle, de trouver les fils souterrains qui nous rattachent au monde. Des vers « en liberté » nous conduisent de poème en poème, brisant ainsi la logique de « recueil » et donnant aussi une assise à la diversité formelle de chacun des poèmes : vers comptés et rimés, vers libres, rondeaux, poésie informatique, calligrammes, expérimentations visuelles, poèmes politiques, poèmes « geek », balades nocturnes... Tout mon projet, en fin de compte, peut se résumer en quelques mots : essayer de révéler ce qui se cache au plus profond du langage, sur la blancheur de la page, faire ressortir ce qui est tu et ce qu’on tait, sans trahir le caractère d’effacement de ce qui est enfoui. Se maintenir dans cet entre-deux du dit et du non-dit. D’où les effets de transparence qu’on lira dans le texte et que l’oeuvre de Bernard Moninot en couverture rend admirablement. Ces secrets, ces voyelles que la prosodie classique efface et que j’ai tâché de faire sonner, sont pour moi le filigrane de nos vies. »Victor Blanc.« J’entends dans ses écrits une voix à nulle autre pareille, un ton qui lui appartient en propre et signe son chant : “Je donne de la voix à ce qui n’a bouche / Ni langage Ni corps Le vent L’air / À ce qu’on dit transparent / Ce qui vient mourir en fin de vers / Ce que le papier recèle et cache en sa blancheur / Filigrane des cœurs / Tissé dans ma poitrine.” […] Victor Blanc est un nouveau piéton de Paris, enlaçant « le torse des rues », par exemple, « sous le ciel de Pigalle », traînant « au soir / De bar en bar en quête De boissons rares ». Il partage avec Aragon, « le vieux Louis des nuits bachiques », le goût des errances nocturnes où le rêve a la beauté lugubre de la Seine. »Extrait de la préface de Jean Ristat