Nous passons parfois une vie entie`re a` prendre notre vrai visage. Il se module, se mode`le, s’adapte.Comme une terre glaise sans cesse humidifie´e par l’existence et que nos mains maladroites tentent de pe´trir, jour apre`s jour, vie apre`s vie.Sculpter nos visages jusqu’a` ce que nos yeux les reconnaissent, les acceptent, les tole`rent.Et c¸a peut s’envisager de vouloir en faire quelque chose de cela .