Camille Zabka écrit une poésie de la maternité quotidienne ancrée dans son environnement : la nature, le foyer, son corps de femme, les voisins migrants, la peur du contingent, énoncés dans une douceur infinie et contemplative. En évoquant la complexité de la quête de soi, elle se fraie un chemin vers la découverte de ce qui la définit sans jamais occulter la délicatesse et la fragilité qui l’habitent. On suit ses transformations, on épouse avec émotion sa vision de la nature comme souffle de vie et d’inspiration.