Wagon virgule train

Par hasard, durant l’été 2018, je suis parti sur les traces de Marina Tsvetaïeva à Iélabouga, au Tatarstan. Mais c’était avant. Puis le mouvement du train m’a accompagné de Kazan à Leningrad, dans le roulis des lectures et des mots lancés avec au cœur la littérature etla poésie russe du siècle passé. J’avais aussi avec moi les romans de Romain Gary et d’Emile Ajar ; j’étais en très bonne compagnie.Comment bouleverser le temps et le cours de l’histoire sinon dans les roulements de cette poésie emportée par ma vie, tout en repensant àmon premier voyage en Union soviétique en 1983. Depuis, 40 ans sont passés. En vivant en écrivant, pour survivre au temps présent qui ne passe plus. Lecteur, tu aimeras mes pas en vers – ou pas – de ma poésie. Je voulais simplement te faire réagir par ce lent mouvement du train des mots et leurs répétitions. Il est plus que temps de retrouver mes chemins de notre révolte.