Demain

« Irène, J’ai beaucoup hésité à publier ces notes et ces photos. C’est difficile de se regarder quand on ne se reconnaît pas, qu’on se trouve vieille, grosse, moche. Mais je sais que, toi, tu voulais vraiment qu’on en parle. Alors c’est pour ton courage, pour ta tristesse, pour ta souffrance que je le fais… pour celles qui traverseront cet orage, cette tempête ! Et aussi pour tous les coiffeurs, les médecins, les infirmières, les opératrices d’horribles machines et les vendeurs de foulards qui nous saoulent sur la toile avec leurs photos bidon. Je le fais parce que je t’ai promis de montrer cette affreuse photo de couverture, cette brûlure insupportable qui te faisait pleurer. J’espère que, là où tu es, tu as trouvé des réponses conformes à tes espérances. »