Le vertige du vide attrape de force le regard pantois qui ne sait plus où se poser. L’esprit par les infinies raisons qui l’amènent à penser, écrire, jouer, construire, oublier, douter, rêver, aimer, cherche là sa croyance. L’horizon appelle à l’effort, et l’effort demande un horizon. Les poussières esseulées mais innombrables, balancées sous le coup du vent se regardent en conscience du rien à combler pour que tout ne demeure pas vain, on se ferait chier sinon. Après la sidération, le découragement, l’éveil, l’espoir, l’humanisme. Après le vertige, la bataille.