Le palais des courants d'air

« La jeune femme n’avait pas connu Alexandra, ou si peu, cette description la persuada de son lien avec l’aïeule et la rassura. Tout ce qu’elle voulait bien savoir de ses liens de parenté était écrit là et lui suffisait. En tourbillons, la pensée de l’étrangère revenait sur l’homme qu’elle avait rencontré : nœuds de hasard que l’on nomme, pour faire vite, la destinée. Plus l’instinct est puissant plus la pensée doit l’être harnais et bride sur cheval sauvage. Elle souhaitait dessiner ses personnages. Avant de s’en remettre au monde des formes, libéré de la séparation des discours et des langues, il lui fallait recoller les séquences de vie quotidienne, giclée de chiffres dans le désordre. Laquelle choisirait-elle?? »Extrait