S'il fut des entités ayant connu des destinées loin d'être des fleuves tranquilles, ce furent bien le parti communiste français et la franc-maçonnerie ayant suivi des chemins parallèles.Fondamentalement, elles s'opposèrent sur tous les sujets ; le premier était de tendance révolutionnaire et n'avait que mépris pour la seconde représentant, à ses yeux, le réformisme assimilé à un mouvement de renégats bernant les ouvriers ! Bref, ceux-ci devaient tenir les francs-maôns à distance s'ils espéraient pouvoir réaliser le "grand soir".Dans une sombre histoire de prise du parti en vue de bolcheviser, les francs-maçon en furent écartés et les deux tructures continuèrent leur route chacune de leur côté, même si les vicissitudes de l'Histoire les virent se rapprocher lors d'événements douloureux comme du temps du nazisme où les deux camps combattirent du même côté.C'est à un mouvement de balancier que l'auteur nous convie avec ce récit s'étalant sur un siècle, la première moitié ayant vu le parti au zénith avant de voir son astre s'éteindre progressivement dans sa deuxième partie à l'inverse de la franc-maçonnerie. Celle-ci, après avoir dû se reconstruire après la Seconde Guerre mondiale, s'est adaptée aujourd'hui aux nouvelles problématiques de la société civile suscitant maints recrutements parmi les classes moyennes.