Jean-François Brient a construit son livre De la servitude moderne comme il l'écrit en épigraphe au départ, sur une inquiétude et sur un espoir :Mon optimisme est basé sur la certiutude que cette civilisation va s'effondrer. Mon pessimisme sur tout ce qu'elle fait pour nous entraîner dans sa chute.D'une part sur la crainte que le système de domination parvienne à créer et à pérenniser une société sans opposition, où le consentement collectif rendrait l'oppression éternelle. D'autre part sur l'espoir que la prise de conscience à laquelle ce livre veut participer renaisse et se fortifie, dans la radicalité et la détermination. Cet ouvrage entend redonner à la jeune génération comme à l'ancienne, le goût du combat et le sentiment que la victoire contre l'aliénation du monde de la marchandise est possible.Brient explique, dans son oeuvre, que le problème sembler résider en chaque individu, dès lors qu'il refuse d'assumer sa stature humaine et préfère la facilité d'une vie proframmée par d'autres que lui-même. Cet individu perdra tôt ou tard son humanité, car l'éducation normaalisée qu'il a subie l'a programmé pour cela. L'esclave moderne n'est ni un animal, ni un être humain, mais une espèce fabriquée, au même titre que les objets et idées qu'il produit. La prise de conscience reste donc le seul espoir pour qu'il y ait une humanité retrouvée par le plus grand nombre un jour.