UNE COMMUNE DE HAUTE CORREZE SOUS LA REVOLUTION
Poursuivant son tableau de la vie d'une commune de Haute-Corrèze, l'auteur décrit l'impact, de la Révolution sur Meymac. Un château y est mis à sac et démantibulé, les municipalités se font et sont défaites au gré des tournants politiques, épurations et arrestations se succèdent au sein de la Société Populaire Républicaine sous la Terreur, et, surtout, la guillotine est dressée sur la place du foirail. Les aristocrates ont émigré ou sont emprisonnés et leurs biens devenus nationaux sont saisis et vendus. La Révolution, c'est encore la "patrie en danger" et les soldats de l'an II qui furent aussi meymacois avec leur destin parfois glorieux mais le plus souvent tragique. Ces soldats de la République ayant été souvent aussi ceux de l'Empire, leurs parcours est suivi jusqu'en 1815. Meymac compte un homme hors du commun, Pierre-Jean Treich-Desfarges, véritable héros balzacien qui fut chirurgien de marine, général républicain, entrepreneur et notaire. Adulé par les uns et haï par les autres, il catalyse la dualité de la société meymacoise exacerbée par la Révolution.